Parcourir 10 km à vélo peut être un entraînement court mais efficace pour votre forme et votre dépense énergétique. Selon diverses sources spécialisées, la fourchette va de 230 à 850 kcal pour 10 km, avec la plupart des estimations situées entre 250 et 500 kcal pour une sortie à intensité modérée. Ces chiffres sont corroborés par des analyses publiées par Canyon, Labecane à Jules et Iron Timepieces, qui ventilent la dépense en fonction de la vitesse, du poids et des conditions de route. 🚴♀️
En résumé :
Sur 10 km à vélo, comptez le plus souvent 250–500 kcal ; en modulant vitesse, terrain et assistance, vous dosez l’effort et optimisez vos séances 🚴♂️📈.
- Repère express : ≈23 kcal/km en loisir → ~230 kcal/10 km ; à forte intensité, jusqu’à ~850 kcal.
- Vitesse : à 15 km/h ≈ 270 kcal vs 28 km/h ≈ 850 kcal (70 kg) — nous vous conseillons d’augmenter l’allure par paliers.
- Poids, relief et vent comptent : plus vous pesez, plus il y a de côtes/vent de face, plus ça consomme ; privilégiez un vélo route et des pneus bien gonflés pour limiter la résistance.
- Vélo électrique : en assistance faible, visez ~250 kcal/10 km ; baissez l’aide dans les faux plats pour garder du travail musculaire 🔋.
- Personnalisez : utilisez un calculateur (poids, âge, vitesse, relief) et, si possible, un cardio ou un capteur de puissance pour suivre vos progrès.
Dépense calorique moyenne à vélo sur 10 km
La dépense énergétique pour 10 km n’est pas une valeur fixe : elle dépend de paramètres individuels et environnementaux. Les repères issus des études et guides pratiques permettent toutefois d’établir des ordres de grandeur fiables pour planifier vos séances ou vos trajets quotidiens.
Parmi les repères utiles, Canyon indique qu’on peut estimer ≈23 kcal par km en cyclisme de loisir, ce qui donne environ 230 kcal pour 10 km dans des conditions tranquilles. D’autres sources, comme Labecane à Jules, montrent que l’intensité modifie fortement ces valeurs : 10 km à 28 km/h peuvent atteindre 850 kcal, contre ~270 kcal à 15 km/h pour une personne de 70 kg.
Pour lire rapidement les écarts selon la vitesse et le poids, voici un tableau synthétique qui reprend des valeurs représentatives issues des analyses évoquées.
| Vitesse (km/h) | Poids exemple | Dépense approximative (kcal / 10 km) | Source |
|---|---|---|---|
| 15 | 70 kg | ~270 kcal | Labecane à Jules |
| ≈23 (loisir) | moyenne | ~230 kcal | Canyon |
| 28 | 70 kg | ~850 kcal | Labecane à Jules / Iron Timepieces |
| Assistance faible (vélo électrique) | moyenne | ~250 kcal | Études comparatives |
Facteurs déterminants de la dépense calorique
Vitesse de cyclisme
La vitesse est le levier le plus direct de la dépense par distance. Plus nous roulons vite, plus l’effort musculaire et la résistance aérodynamique augmentent, ce qui fait grimper la consommation d’énergie de manière souvent exponentielle.
Un exemple concret : pour une personne de 70 kg, rouler à 15 km/h sur 10 km brûle environ 270 kcal, tandis qu’à 28 km/h la même distance peut nécessiter jusqu’à 850 kcal. Ces écarts montrent que doubler l’allure ou maintenir une cadence élevée change profondément la dépense énergétique.
Poids corporel
Le poids du cycliste influence la dépense car il faut fournir plus d’énergie pour déplacer une masse plus importante, surtout en côte. À intensité équivalente et sur la même distance, une personne lourde dépensera davantage de calories qu’une personne légère.
On observe des valeurs très basses pour certains profils légers — parfois autour de 150 kcal pour 10 km selon l’allure et les conditions — tandis que des cyclistes plus lourds ou musclés dépassent facilement les valeurs moyennes. Pour estimer précisément, il faut combiner poids, vitesse et relief.
Influence du terrain et des conditions
Terrain
Le relief modifie considérablement la dépense. Les montées obligent à fournir plus de puissance mécanique pour vaincre la gravité, tandis que les descentes permettent de récupérer et réduisent la consommation.
Sur un parcours vallonné ou accidenté, la dépense pour 10 km peut presque doubler par rapport à une route plate, selon la longueur et la pente des montées. Pour l’entraînement, intégrer des côtes change l’intensité globale et le profil énergétique de la sortie.
Conditions météo
Le vent, la température et même l’humidité impactent l’effort. Un vent de face augmente la résistance aérodynamique et la consommation d’énergie pour maintenir la même vitesse.
Par exemple, rouler contre un vent soutenu ressemble à augmenter la pente : la dépense augmente sans que la vitesse gps ne montre forcément l’effort réel. À l’inverse, un vent arrière ou des conditions favorables réduisent la charge de travail sur la même distance.
Type de vélo
Le matériel change la dépense. Un VTT, avec ses pneus larges et sa suspension, demande plus d’effort sur un parcours identique qu’un vélo de route léger et profilé. La résistance au roulement et le poids du vélo sont des facteurs déterminants.
Sur chemin accidenté, l’effort musculaire et la consommation calorique augmentent encore. Ainsi, 10 km en VTT sur terrain technique peuvent consommer beaucoup plus d’énergie que 10 km sur route plate avec un vélo de course.

Si vous combinez vélo et entraînement de force, voyez notre article sur la musculation et cyclisme pour adapter vos séances.
Autres facteurs influents
Âge et métabolisme
Le métabolisme de base tend à diminuer avec l’âge, ce qui influence la dépense totale pendant l’exercice. À effort identique, une personne plus âgée peut brûler moins de calories qu’une personne plus jeune, toutes choses égales par ailleurs.
Cependant, l’entraînement et la masse musculaire modulent cet effet : conserver ou développer la masse active aide à maintenir la dépense énergétique. Nous recommandons d’ajuster l’intensité et la durée en fonction de l’âge et du niveau pour rester performant sans surcharge.
Comparaison avec d’autres activités
Le cyclisme est un moyen efficace de brûler des calories. En moyenne, il permet de dépenser environ deux fois plus de calories par heure que la marche à allure modérée. Cette supériorité vient de la combinaison vitesse/effort et de la sollicitation des groupes musculaires des membres inférieurs.
Par exemple, une marche modérée peut consommer 200–300 kcal/heure selon le poids, tandis qu’une sortie à vélo soutenue peut atteindre 400–600 kcal/heure. Pour la perte de masse grasse ou l’amélioration du cardio, le vélo offre un excellent rapport dépense/confort articulaire.
Cas spécifique des vélos électriques
L’utilisation d’un vélo à assistance électrique influe fortement sur la consommation calorique. L’assistance réduit la puissance que vous devez fournir, donc la dépense chute comparée au vélo musculaire pur.
Avec une faible assistance, on estime une dépense d’environ 250 kcal pour 10 km. Ce chiffre reste plus élevé que celui d’un déplacement motorisé classique, et permet de conserver un bénéfice cardio et métabolique notable si vous gérez l’effort. L’assistance modère la charge mais laisse une part d’effort active, utile pour la récupération ou les trajets quotidiens.
L’impact de l’assistance varie selon le niveau choisi : une assistance forte réduit sensiblement l’effort, tandis qu’une assistance légère ou coupée ponctuellement oblige le cycliste à fournir une part importante du travail.
Estimations personnalisées de calories brûlées
Pour connaître votre dépense réelle, les calculateurs en ligne sont rapides et utiles : ils demandent poids, âge, distance, vitesse et parfois le type de parcours pour fournir une estimation. Ces outils reposent souvent sur des équations intégrant MET (équivalent métabolique) et intensité.
Des ressources comme Regivia et Omnicalculator proposent des interfaces où vous saisissez votre profil pour obtenir un chiffre personnalisé. Ces calculateurs prennent en compte la distance, la vitesse moyenne et le poids pour estimer la dépense en calories et parfois la perte de masse.
Pour l’alimentation autour de l’effort, consultez nos conseils sur que manger avant et après l’effort.
Voici comment utiliser ces outils de façon efficace :
- Renseignez votre poids exact et votre âge pour améliorer la précision.
- Indiquez la vitesse ou le temps afin que l’algorithme calcule l’intensité réelle.
- Précisez le type de vélo et le relief si l’outil le propose.
Nous conseillons d’utiliser ces estimations comme repères pour planifier vos séances et suivre vos progrès. Pour un suivi plus précis, un capteur de puissance ou un cardiofréquencemètre fournit des données spécifiques à votre effort et à votre physiologie. Découvrez aussi notre guide sur la récupération musculaire.
En résumé, la dépense pour 10 km à vélo varie largement selon la vitesse, le poids, le terrain et le type de vélo. Pour un pratiquant loisir, attendez-vous le plus souvent à une dépense comprise entre 250 et 500 kcal, mais des sorties plus intenses peuvent monter jusqu’à 850 kcal. Ajustez l’allure et le matériel selon vos objectifs, et utilisez des calculateurs personnalisés pour affiner vos plans d’entraînement. 🚴♂️💪
